Détecteur de mines britanniques n°4
Plus de cinq millions de mines ont été posées par les Allemands le long du « Mur de l’Atlantique » en Normandie. L’intention était de rendre le Débarquement si difficile que les Allemands pouvaient contre-attaquer les alliés pendant qu’ils étaient piégés sur les plages. Le détecteur de mines No 4 a été fourni aux compagnies du Royal Engineers, ainsi qu’au corps des pionniers des divisions d’infanterie britannique. Lorsqu’elle est maintenue à environ 10 cm du sol, la plaque de détection crée un champ électromagnétique. Quand elle rencontre un objet métallique, une impulsion se crée, et au moyen de l’amplificateur elle émet un bruit dans les écouteurs de l’opérateur. Pour contrer cela, les Allemands développèrent plus tard des mines de matériaux non métalliques tels que le bois, la bakélite et même le verre, les rendant ainsi impitoyablement efficaces et responsables de nombreuses victimes alliées.
Matières et techniques : fer, métal, caoutchouc et tissu
Dimensions : L. max récepteur : 30.5 bras déployé : 150 cm ; l. récepteur : 18.5 cm
Précisions sur les dimensions : Récepteur : 30.5
Inscription(s) : Detector mine No 4 / ZA 24238 / N° de série : 6040 / D.R.T. Ltd

Des sapeurs du Royal Engineers de la 3eme division d’infanterie britannique enlèvent les dernières mines au bord de mer. © IWMB7342